

Par Rocco Minelli
Pour motiver sa retraite, Luis Rubiales a pointé du doigt « les pouvoirs factuels, (ceux en marge des pouvoirs légaux et juridiques, NDLR) et la Fifa qui m’empêcheront d’exercer mes fonctions ». Le dirigeant numéro 1 du football espagnol en a conclu qu’il était « inutile de m’accrocher, pour le bien du football espagnol (avec vue sur l’organisation de la Coupe du monde 2030 en commun avec le Maroc, NDLR) et de mes proches ».
La surprise de ce message d’adieu est à la hauteur de sa farouche résistance, longue de trois semaines après qu’il a embrassé l’attaquante de la Selección, championne du monde en Australie. Rubiales a essayé de ramener la joueuse dans son camp, en imaginant une vidéo conjointe où elle reconnaîtrait son consentement. La RFEF avait même prêté des propos à Hermoso (en faveur de cette thèse) qu’elle avait promptement démentis avant de subir des pressions d’en haut. Hermoso a contre-attaqué en dénonçant l’indélicat dirigeant auprès du parquet pour agression sexuelle mardi passé.
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