Un policier en service qui aurait été exposé au Fentanyl en testant la poudre blanche d’un conducteur arrêté en état d’ébriété a dû être transporté d’urgence en centre hospitalier après avoir momentanément perdu l’usage de ses bras et ses jambes.
«Ce qui s’est passé hier est un exemple parfait des dangers auxquels les forces de l’ordre sont confrontées chaque jour à cause du poison dans les rues. Heureusement, nos adjoints sont bien formés et équipés de Naloxone, ce qui a permis […] de potentiellement sauver la vie d’un collègue», a déclaré le shérif du comté de Flagler en Floride, Rick Staly, dans une publication sur Facebook samedi.
La veille, George Clemons, un conducteur de 61 ans suspecté d’être en état d’ébriété, s’était fait passer les menottes après un délit de fuite. Dans son véhicule, les agents auraient alors retrouvé de la poudre blanche, une canette de bière vide ainsi qu’un shooter d’alcool.
Mais en voulant procéder à un test de la substance sur le capot d’un véhicule, et «malgré le port d’équipements de protection individuelle», l’agent Nick Huzior aurait alors commencé à montrer des signes de détresse, peut-on voir sur les images provenant de sa caméra corporelle partagées par le corps policier.
«Je me sens étourdi. Je ne peux plus sentir mes bras et mes jambes», peut-on l’entendre lancer à ses collègues.
Ces derniers lui auraient alors administré deux doses de Naloxone, un produit utilisé pour arrêter les effets du Fentanyl, avant qu’il soit pris en charge par des ambulanciers. Heureusement, l’agent aurait déjà obtenu son congé, selon le bureau du shérif du comté de Flagler.
De son côté, le conducteur aurait été accusé sous plusieurs chefs de possessions de stupéfiants, dont possession de Fentanyl après que les résultats de la poudre blanche se soient avérés positifs, ainsi que de délit de fuite.