Jason Priestley débarque dans… un téléfilm français sur la Une


Jeudi sur la Une, il incarne un flic de Los Angeles débarquant en France. C’est dans « Mort sur la piste », un suspense policier dans le milieu des courses automobiles.


Comment créer l’événement et sortir du lot dans la pléthore de téléfilms policiers qui pullulent sur nos écrans ? En se payant une star de séries américaines, pardi ! C’est ce qu’ont dû se dire les producteurs de « Mort sur la piste ». L’histoire démarre sur les chapeaux de roues (sans mauvais jeu de mots) avec la découverte du cadavre d’un pilote de course sur le circuit du Mans. Un macchabée qui fait mauvais genre à trois jours du centenaire de la mythique course. C’est une policière, Sabrina (Eléonore Bernheim, vedette de la série « L’art du crime »), qui est chargée de l’enquête. Et elle se retrouve avec à ses basques un policier de Los Angeles, Ryan Martin (Jason Priestley, qui se la joue toujours beau gosse à 53 ans), venu pour dix jours en France dans le cadre d’un échange. Il est là juste en observation, mais il fait évidemment bien plus que ça. Il repère les indices qui échappent aux enquêteurs français. Et lorsqu’il déborde de son rôle et fait tout à sa manière, il lance un « American Way » en guise d’excuses.


C’est donc parti pour un suspense assez classique, façon « Meurtres à… », mais qui tient plutôt la route (forcément, vu le cadre), à défaut de renouveler le genre. Evidemment, l’attrait principal de « Mort sur la piste », c’est Jason Priestley. Et il joue en français ! Même s’il a un accent à couper au couteau. « Désolléeuhh pouuuur mon francééé, il n’est pas trèèèès bon », lance-t-il d’emblée à sa coéquipière. Et ce sera comme ça durant tout le téléfilm, où il nous offre un jeu monolithique dans une langue qu’il ne maîtrise pas, en débitant son texte syllabe par syllabe. Mais c’est justement ce qui a poussé l’éternel Brandon de « Beverly Hills » à accepter de tourner dans une production hexagonale. « C’est un défi de jouer dans une autre langue que la mienne, et j’avais envie de le relever », confiait-il en mai dernier, lors du tournage, au journal « Le Parisien ». « Le sujet, bien sûr, me plaisait, ce qui était important. Mais ce qui m’intéressait le plus, c’était de tourner en France. »

Il faut dire qu’il connaît bien le pays. « J’essaie d’y venir tous les deux ou trois ans, en vacances. J’ai été partout en France : c’est l’un de mes pays préférés. C’est pour cela que venir tourner en France a été une décision très facile pour moi. » Il a pu également comparer les méthodes de production américaines et françaises. « Les équipes sont moins importantes ici. Ça rend les choses agréables, on a plus le temps de se parler. On s’amuse beaucoup. Après, le processus de tournage est le même : faire un film en France, c’est comme faire un film n’importe où. »

Pour le reste, le comédien (qui est canadien et non américain) a définitivement tourné la page de « Beverly Hills ». Ne lui parlez plus du reboot de 2019, où les acteurs jouaient leur propre rôle. « On a essayé quelque chose, qui a un peu marché et qui a “un peu” pas marché… C’est terminé. » Une sentence sans appel.

« Mort sur la piste », 7 septembre, 20h35, la Une.

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