Il y a 46 ans, Elvis Presley mourrait à l’âge de 42 ans à Memphis, dans l’État du Tennessee (États-Unis). Le chanteur est retrouvé dans ses toilettes par sa petite amie de l’époque, Ginger Alden.
La disparition du “King”, légende du rock’n’roll, bouleverse le monde entier. Outre-Atlantique, des centaines de fans appellent la Maison-Blanche pour demander au président Jimmy Carter une journée de deuil national.
Pour saisir l’ampleur de son impact, un chiffre parlant : le jour de sa mort, pas moins de 250.000 exemplaires de son dernier album sont vendus. Le lendemain, des centaines d’admirateurs arrivent à Memphis, les hôtels sont bondés.
Le matin du 18 août, jour de l’enterrement, près de 5.000 personnes sont massées le long de la route menant au cimetière. Memphis devient alors la ville la plus triste du monde : Elvis, c’est l’époque des flippers, des juke box, des boots et des motos.
Graceland, la propriété mythique du “King”
Avec la mort tragique de Presley, c’est tout un business qui va naître. Trois mois seulement après son décès, un mausolée d’Elvis Presley est ouvert au public. Une tombe est érigée à Graceland, l’immense propriété du “King”.
Un immense circuit prévu pour les touristes y est construit, ce qui en fait la maison la plus visitée des États-Unis, avec 700.000 visiteurs par an. L’entrée de ce petit Disneyland coûte 40 à 80 dollars selon les options sélectionnées. Au total, ce lieu de commémoration génère la modique somme de 30 millions de dollars chaque année.