La MNM, la connexion Messi-Neymar-Mbappé fait donc définitivement partie du passé au PSG. Le premier a succombé aux sirènes de la MLS, le 2e devrait, lui, en toute logique, continuer de gâcher son talent, en Arabie Saoudite cette fois.
Reste donc la 3e lettre de l’acronyme : le M, de Kylian Mbappé. Un M qui, malgré les récents soubresauts, n’a jamais semblé aussi puissant, aussi seul au monde.
Les deux seuls joueurs du noyau qui, par leur statut ou leur talent, pouvaient prétendre à lui faire de l’ombre sont (quasiment) partis, le voilà (re) devenu le seul maître à bord au PSG. Les récents transferts du club, aussi coûteux soient-ils (Dembélé, Ramos, Ugarte, Hernandez, Lee), sont là pour en attester : aucun de ces joueurs n’osera regarder Mbappé dans les yeux. Voilà donc le calife redevenu calife.
Et forcément, aux yeux d’un joueur qui se rêve Ballon d’Or, ça change tout. Un peu comme en équipe de France, tout tournera autour de lui. Kylian Mbappé au centre et 10 garde-fous qui gravitent autour de lui.
Sur papier, l’idée a de quoi lui plaire. De là à le pousser à prolonger d’ici un an ? Sa décision dépendra sans doute fortement des résultats collectifs du PSG cette saison. Un PSG, qui a prouvé contre Lorient, qu’il avait les armes pour enfin redevenir un collectif. Manquait “juste” ce zeste de folie, de créativité et de talent pour l’emporter face aux Merlus (0-0).
En parlant de folie, de créativité et de talent, Mbappé a fait son retour dans le groupe le lendemain. À ce stade-là, on ne parle même plus de coïncidence. Mais d’un deal gagnant-gagnant entre un club qui veut absolument se racheter une identité et un joueur qui a compris qu’il pourrait (enfin) être le seul maître à bord ?